Une exigence d’être, pas d’action

« Notes de Zundel au Caire, en 1947.

Résumé : Les valeurs matérielles ne suffisent pas pour devenir humain : Dieu est notre respiration.

 

Le Bien, le bien que l’on est, pas celui que l’on fait ; le bien que l’on fait lorsqu’on s’y identifie, lorsqu’on se compromet dans ce qu’on fait.

Nietzsche se trompe : la grandeur : c’est une exigence d’être, pas d’action.

Dieu est vérité. Assimiler des livres, c’est devenir la lumière qu’ils contiennent. Le cercle de lumère ne peut se fermer qu’avec notre consentement.

Exigence absolue, impossible s’il n’y a pas en nous une personne qui la reçoive : don intime et solitaire.

Les Curie ont renoncé à tout pour trouver dans la science la joie de connaître : les savants n’épuiseront jamais les phénomènes, mais joie indépendante au contact de ce chemin d’où jaillit l’étincelle.

Stérile vertige du ciel, si on met Dieu dans le rêve, loin de la raison. Art et science : on est entrainé dans un monde extérieur où l’artiste est présent à l’artiste, ainsi de Rodin. Au-delà de la recherche et de l’œuvre accomplie.

« Celui qui croit en Moi a la vie éternelle » (Jn 3:36; 6:47), c’est indépendant du temps…

Shelley l’a dit : « j’aimais, oh non pas l’un de vous, ni quelque chose de terrestre »

Dieu c’est la réalité ; la liberté humaine et sa dignité, c’est l’affirmer (grande valeur) Quand l’ordre intérieur (Amour) sera établi (= Règne de Dieu) alors seulement, il y aura la paix. Les valeurs matérielles ne suffisent pas pour devenir humain, surtout lorsqu’on est puissant.

Dieu n’est pas un étranger, extérieur à nous et qui nous écrase : il est notre respiration, la vie de notre vie, au-dedans de nous. La vie éternelle, c’est dès maintenant.

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publié le 01/01/2020 – janvier 2020

mots-clefs mots-clés : Zundel, Bex, 1951, Nietzsche, Curie, Rodin, Shelley, bien, grandeur, action, vérité